Le cépage Mancin

Saviez vous que le fer, le cépage aveyronais, était présent en Gironde au début du 20ème siecle. Comme le Mancin et le blanc verdet qui eux étaient présents dans nos terroirs de Graves.

David est allé regoûter le millésime 2018 de Liber Pater. Et bien, il ressort vraiment bluffé. C’est d’une longueur inouïe, des tannins soyeux au possible. Et ce vin doit faire encore deux ans d’élevage en amphore. Quelles que soient les polémiques autour du prix des vins de Liber Pater, on ne peut que reconnaître le travail accompli par Loïc Pasquet pour en arriver à ce niveau de qualité. Bravo !

Sur notre parcelle surgreffée, il faut maintenant éviter tout risque de casse. Sous le poids le risque est de voir la greffe de désolidariser du cep. On attache donc les pousses soit au fil de fer, soit au cep, afin d’éviter toute casse sur un coup de vent. Cette greffe est désormais sauvée, il suffit de la laisser pousser et on aura les bois de taille pour l’année prochaine.

Véritable coup de coeur pour cette cuvée du Château Tire-Pé. Un assemblage de Castets et de Mancin planté sur une très belle parcelle argilo-calcaire très bien exposée. Nez sur des notes de fruits rouges avec de surprenantes notes de poivre frais moulu. En bouche, des tannins bien soyeux, très plaisants. Aucune dureté, que du bonheur. Magnifique équilibre. Élevé en amphore. Chapeau l’artiste !

Sauvignonasse, Castets et Mancin, 3 des cépages que nous avons surgreffé cette année, ce qui devrait nous permettre de vous les faire déguster sur le millésime 2020.

Notre parcelle surgreffée est vraiment magnifique. Cela va quand même être compliqué de récolter des grappes à maturité alors que la fleur n’a pas débuté. Si on compte 100 jours, cela nous mène à fin octobre avec une hétérogénéité de récolte sur les grappes. Sur cette parcelle la sortie des Castets est beaucoup plus homogène que celle du Mancin. Il va falloir arroser pour que les dernières greffes prennent et ce n’est pas encore gagné.

Quel bonheur de voir des mannes sur ce Mancin surgreffé le 30 mai. On va très bien bientôt pourvoir goûter au raisin de ce cépage oublié de Bordeaux. On a hâte !

3 semaines après le surgreffage (30 mai), la greffe a très bien prise pour ces deux pieds de Mancin. On devrait pouvoir goûter les premières grappes en octobre si la météo nous le permet ! Avec la canicule annoncée, il va falloir que l’on arrose aujourd’hui les pieds sur lesquels les greffes n’ont pas démarré. Sur les deux pieds ci-dessous, la greffe a prise donc les pieds sont sauvés.

On continue l’entretien de nos plants surgreffés de Mancin. Maintenant que les premières feuilles sont apparues sur la greffe, on ne laisse que quelques feuilles en guise de tire-sève. Toute la sève doit se concentrer sur la greffe, pour une parfaite prise.