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L'histoire de Cazebonne
Cazebonne est l'une des plus anciennes propriétés de la commune de Saint-Pierre de Mons. En 1700, la propriété appartenait à Messire Pierre de Castelnau, conseiller du roi et maire de Langon. Un des descendants de la quatrième génération, Joanès de Castelnau, était maire de Saint-Pierre-de-Mons en 1840, et habitait Cazebonne. La propriété s'étend aujourd'hui sur 40 hectares, en culture biologique.
Les grands terroirs ne datent pas d’hier ! En reprenant le domaine en 2017, j’avais bien trouvé quelques traces...
Les grands terroirs ne datent pas d’hier ! En reprenant le domaine en 2017, j’avais bien trouvé quelques traces d’un messire de Castelnau propriétaire du domaine en 1700. Mais guère plus d’informations. Au mois de juin, j’ai fait la connaissance de Loïc Mansencal, historien, et passionné de l’histoire locale. Il a mis à ma disposition quelques documents qui me permettent de reconstituer l’histoire du domaine. Ecoutez bien ! 👉 Du côté des terroirs de Cazebonne : bien avant 1700, la propriété appartenait à la famille de Castelnau, avocats, maires de Langon et notables de Guyenne. Pierre de Castelnau (1676-1740), maire de Langon, habitait et mourut dans la demeure familiale à Cazebonne. Ses descendants, dont François de Castelnau (1706-1766), ont perpétué le nom de Cazebonne au fil des générations. 👉 Côté Peyron : ces terres furent au XVIIᵉ siècle celles de Gabriel Nicolas de La Reynie (1625-1709), premier lieutenant général de police de Paris nommé par Louis XIV. Celui qui éclaira les rues de Paris, lutta contre le crime organisé et instruisit la célèbre Affaire des poisons. Son éclairage des rues de Paris valut à Paris le qualificatif de ‘Ville lumière’ ! 👉 Côté Bouché, Darche : les parcelles étaient 100% occupées par la vigne, montrant la qualité de ces terroirs historiques. Si on remonte un peu plus loin, on retrouve par le testament de Jean de Grely, que 41739 tonneaux furent embarqués à Langon en l'an 1312 pour être exportés. J’aime imaginer (et c’est d’ailleurs fort probable) que les vins de Cazebonne et Peyron faisaient partie de la cargaison. Nous replantons ici l’ensemble des cépages qui ont existé autrefois. C’est notre façon de renouer avec l’histoire.
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OFFRE D’EMPLOI EN CDD : Nous recherchons une personne pour juillet et août pour accueillir nos visiteurs cet été sur le domaine. Profil curieux et passionné pour partager notre passion pour l’histoire des cépages de Bordeaux (et notamment ses cépages oubliés). Formation assurée. Idéal pour etudiant en quête de job estival. Prendre contact à contact@cazebonne.fr N’hésitez pas à partager cette offre.
Écrire ce livre m’a amené à me poser beaucoup de questions sur le sens de notre métier de vigneron. Avant...
Écrire ce livre m’a amené à me poser beaucoup de questions sur le sens de notre métier de vigneron. Avant 1850, la vigne en Europe ne connaissait aucun pathogène. Au plus quelques insectes, quelques blaireaux ou chevreuils venant savourer les raisins aux vendanges… La succession de crises sanitaires (oïdium, phylloxera, mildiou…) ont changé la donne. Nos cépages sont en sursis et ne produisent qu’à force de traitements. Le réchauffement climatique apporte encore plus de complexité à l’équation. Il exige des cépages qui débourrent le plus tard possible pour limiter le gel, mais aussi des cépages qui conservent un couple alcool-acidité favorable à la production de vins de qualité. L’histoire montre que le vigneron s’est toujours adapté. Mais le cadre des AOC a figé la liste des cépages et les essais pour modifier l’encépagement sont timides et pas encore à la hauteur des enjeux imposés par la nouvelle donne climatique. Quelles sont les solutions ? Je n’en sais rien et elles sont certainement multiples. Mais en tout cas, notre passé ampélographique révèle des trésors que l’on aurait tort de ne pas considérer : cépages tardifs, cépages conservant de belles acidités à maturité, cépages à meilleure résistance aux maladies, cépages supportant mieux les gelées printanières… Ces cépages, nous les replantons à Cazebonne, pour mieux comprendre notre histoire, et, on l’espère, pour apporter quelques débuts de réponses aux défis qui nous attendent. Bonne lecture !
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Notre livre est en rupture chez Amazon avant sa sortie officielle (demain). Cela tombe bien, il reste un peu de stock, commandez chez votre libraire ! Merci pour vos premiers retours, cela fait plaisir !
Cela fait plaisir de voir nos vignes comme cela après 4 années de conversion en Bio. Quand on a débuté, les...
Cela fait plaisir de voir nos vignes comme cela après 4 années de conversion en Bio. Quand on a débuté, les sols étaient couverts de mousses et la flore était pauvre, dominée par le chiendent. Ce dernier a aujourd’hui pratiquement disparu, laissant la place à une plus grande diversité. Nos couverts végétaux se plaisent désormais dans nos sols de Graves et nous apportent azote et matière organique. Rassurant de voir, comment au final, en si peu de temps, on peut relancer des sols agricoles ! La récompense pour nous, c’est aussi de voir la progression dans la qualité de nos raisons récoltés. On franchit un palier chaque année, hâte de goûter nos raisins en septembre.
Se replonger dans la littérature et voir que les terroirs de Saint-Pierre de Mons et retrouver que la qualité de nos...
Se replonger dans la littérature et voir que les terroirs de Saint-Pierre de Mons et retrouver que la qualité de nos terroirs, notamment en blanc, sont reconnus depuis très longtemps. Ici dans Region viticole des grands vins de Bordeaux par Georges Bord en 1931. Nous avons de très grands terroirs à blanc, nos cuvées parcellaires en sont la parfaite illustration.