Les cépages oubliés de Bordeaux

On continue notre quête pour retrouver l’ensemble des cépages qui ont existé à Bordeaux autrefois. Découverte d’une parcelle datant de 1957 avec une vingtaine de cépages coplantés et non identifiés. On va essayer de leur donner un nom en faisant l’étude de l’ensemble des feuilles !

Nous récoltons lundi nos premières grappes de sauvignonasse. Ce cépage est connu sous le nom de friulano en Italie et de sauvignonasse en Slovénie. On l’appelait autrefois aussi tokai friulano, mais les hongrois ont demandé à ce qu’il soit rebaptisé. Il était autres fois planté à Bordeaux sous le nom de sauvignon vert bien qu’il n’est aucune parenté avec le sauvignon. Il a du gras, de la fraîcheur, une aromatique moyenne. Il faut bien le laisser mûrir même s’il est sensible à la pourriture grise. Il n’est pas inscrit au catalogue des cépages en France, même s’il est autorisé en Italie.

Le Saint-Macaire avance bien. Première récolte cette année pour ce magnifique cépage autrefois aussi appelé Moustouzère.

Une grappe de Castets qui mûrit doucement mais sûrement. On devrait pouvoir élaborer cette année notre première cuvée de cépages oubliés. Mais il n’y en aura pas beaucoup !

Une de nos vignes premières grappes de sauvignonasse. On a hâte de vinifier cela !

Notre première récolte cette année de cépages oubliés. Ici une très belle grappe de Castets sur notre surgreffage à Cazebonne. La véraison n’est pas terminée, il faudra attendre fin septembre pour vendanger par ici, voire début octobre.

Toujours issu de l’ampélographie Le vignoble par A. Mas et V. Pulliat, paru en 1877, le cépage Béquignol replanté à Cazebonne cette année.

Jurançon noir, Saint-Macaire et Mérille sur la parcelle de Médecine.

Notre parcelle de Castets à Darche. Pour l’instant, cela résiste à la chaleur, mais il va peut être falloir arroser les plus jeunes plantes si on veut éviter la mortalité.