Les travaux de la vigne

Plein d’espoir, on a participé à un forum pour l’emploi dans le secteur viticole pour recruter pour la saison à venir. Des dizaines d’offres, pas ou très peu de candidats. C’est le sort de nos métiers, il est très difficile de recruter. Mais comme il fait très bon vivre à Cazebonne, on vous invite à partager ce message. Peut être que certains de vos contacts seront intéressés par nous rejoindre et travailler sur notre domaine en Bio.

Les sols ont bien absorbés les 140mm de pluie depuis deux semaines. Ce pot de cabernet franc va sagement passer l’hiver et repartir de plus belle au printemps. Cela nous permettra de récolter du raisin dans 3 ans sur ce pied. Il est essentiel d’entretenir son vignoble et remplacer les manquants si on veut conserver un vignoble en bon état.

On brave les intempéries pour coplanter dans les vignes des pieds en remplacement des manquants. Les chenilles nous permettent de passer sur les rangs enherbés. On a renoncé à travailler sur nos plantations de cépages oubliés, où les sols avaient été travaillés et étaient donc trop meuble. Il faudra que l’on attende une semaine d’accalmies pour pouvoir y intervenir. Ce n’est donc pas pour cette semaine.

Fin de vendanges. Focus sur les hommes (et femmes) qui ont permis ce millésime. Ici Benjamin, en train de vider une benne de vendange sous l’œil attentif de Bruno.

Retour sur les vendanges avec cette main pleine d’espoir sur le potentiel de cette récolte. Ici, une benne de cabernet sauvignon vendangée à la machine avant tri.

On presse maintenant notre première cuve de cabernet sauvignon. Les fermentations sont finies. Les malos également. Cela a été supersonique cette année sur le cabernet sauvignon et tout cela sur levures naturelles. On a décidé de ne pas trop extraire, pour préserver les équilibres et vous proposer une cuvée très gourmande, sur le fruit. Cela sent super bon !

On est prêt pour les travaux d’hiver. Il va s’agir de sécailler. C’est à dire de changer les piquets abîmés, de retendre les fils de fer. Bref d’entretenir les rangs de vigne.

Le pressoir a encore du travail. On doit maintenant presser les cuves de vin rouge, une par une, une fois les fermentations terminées. Il s’agira de presser chaque cuve au bon moment, ni trop tôt, ni trop tard, avec de la structure, mais sans trop extraire. Pour cela, on goûte les cuves très régulièrement pour prendre la meilleure décision.

Grappe oubliée. Part laissée aux oiseaux.