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La semaine dernière, on a remis des marquants pour protéger le fil de fer du palissage. Cela permet de ne pas tout abîmer, quand on passe un outil de travail du sol. Nous faisons un métier où le détail compte !

Après la taille, le pliage. L’aste est attachée au fil de fer. Elle porte les 4, 5 ou 6 bourgeons qu’on lui a laissé, en fonction du cep, en fonction de sa vigueur. Chaque bourgeon nous donnera une ou deux grappe.

Même un vieux cep, peut être support à de la vie... Savoir observer cette nature imprévisible.

Le tapis de fèveroles que nous venons de rouler.

La fleur arrive sur les fèveroles. Il va être temps de les rouler. A partir de ce stade, la plante va commencer à puiser l’azote qu’elle a fixé sur ces racines pour la fleur, puis la graine. Et cela nous permettra d’avoir des rangs dégagés pour commencer à travailler sous le rang, avant que les chaleurs arrivent et accélèrent la pousse de l’herbe.

Frédéric Mallier nous montre le plan de sa parcelle pré-phylloxérique. Des Bouchalès et Merlot, mais aussi Castets, Mancin, Malbec, Cabernet-Franc, Cabernet-Sauvignon... Et surprise quelques pieds de Peloursin, un cépage du Dauphinois. Qu’est ce qui a amené, à l’époque, le vigneron à planter ce cépage, cela restera un mystère. Les vignes étaient autrefois très souvent complantées, réservant ainsi quelques surprises !