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La gamme est désormais complète avec un stock tampon de nos 11 cuvées à Paris. Qui en veut ?

Deuxième jour et deuxième cuvée. Partons aujourd’hui sur une cuvée plus insolite. Comme vous le savez les vins rouges sont vinifiés au contact de la peau des raisins, alors que sur les vins blancs, on presse dès la vendange. C’est un usage, qui veut que sur les vins blancs, on ne recherche pas l’extraction des tannins contenus dans la peau. En Géorgie, traditionnellement, le vin blanc est vinifié au contact de la peau, ce qui permet l’élaboration du fameux vin orange. On a donc élaboré une cuvée issue de 80% de sémillon (issu de la très belles croupe graveleuse de Cazebonne) et de 20% de sauvignon gris. Les raisins ont fermentés dans des jarres pendant 12 jours. On a goûté tous les jours pour savoir quand écouler, pour arrêter la macération avant que les vins ne soient trop marqués par l’amertume. Nous avons ensuite réalisé un élevage de un an en barrique de chêne, pour parfaire la cuvée par une oxygénation ménagée. Très belle cuvée de gastronomie.

On sous-sole nos parcelles les plus poussives. Il s’agit d’enfoncer une lame verticale dans le sol pour drainer et aérer les sols tassés qui n’ont pas été sous-solés depuis une dizaine d’année. On n’a pu descendre qu’à 30 ou 40 centimètres, mais toujours cela de pris.

Tous les midis, pendant 11 jours, nous allons vous présenter les cuvées qui constituent désormais notre gamme, et vous expliquer pourquoi chacune est singulière. Nous commençons par notre petit miracle sur ce millésime 2019. Nous avons une petite parcelle de 60 ares sur notre plateau de Peyron. Des vieilles vignes de 60 ans bien capricieuses. Les pieds nous donnent ce qu’ils veulent bien nous donner, ils sont sujets à la coulure et n’ont pas été épargnés par le gel et la grêle ces dernières années. En 2019, miracle, 8 hectos sont arrivés au bout. Très petit rendement, qualité exceptionnelle, date de vendange optimale. Toutes les conditions étaient réunies pour produire une grande bouteille. De la structure, une belle acidité en trame de fonds, un nez explosif sur le fruit rouge, une bouche soyeuse. Le vin a été élevé en amphore pendant un an avant mise en bouteille. Un peu plus de 1000 bouteilles disponibles. Cela va partir très vite !

Les couverts végétaux profitent des derniers rayons de soleil pour bien s’implanter, avant l’hiver.

Christophe Duhamel, le fondateur du site Marmiton, me fait découvrir une petite merveille : un vin de cerise danois. Sur des notes de fruits mûrs, des notes oxydatives... il faut dire que ce vin a été élevé dans des dame Jeanne au soleil. C’est vraiment bon, 14,5 degrés d’alcool, très peu de sucre résiduel, une très belle acidité. Un parfait vin de dessert sans le sucre. Vous pouvez retrouver cette petite merveille, ainsi que nombre de produits rares, sur le site internet que lance Christophe : Https://www.tentationnel.fr

Quand David nous prépare l’entrecôte lors des portes ouvertes.

On décavaillonne pour mieux chausser ensuite. Sur cette parcelle, on a très mal gérer l’herbe cette année. Donc il faut que l’on enlève les touffes d’herbes qui se sont enracinées. Une fois ce travail effectué, on pourra chausser et la vigne sera prête pour préparer l’hiver. Ps. Décavaillonner = enlever le cavaillon, soit la butte sous le rang Cavaillonner=chausser=faire la butte sous le rang