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Dans son ouvrage 'D'une cause de dépérissement de la vigne et des moyens d'y porter remède (1887), R Dezemeiris élabore une théorie de taille très innovante. Taille sur le diaphragme du bourgeon suivant, pas de taille directement à même du sarment ou du cep, pour éviter toute perturbation du flux de sève. Je recommande fortement la lecture de cette ouvrage érudit et d'une grande modernité. Nos vignobles souffriraient certainement moins des maladies de bois, si ces principes datant de plus d'un siècle étaient aujourd'hui parfaitement compris. Mais malheureusement, la taille est encore souvent un parent pauvre, délaissée à quelques prestataires externes, ayant pour seul objectif la productivité, au détriment de la pérennité du pied. A lire donc... https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96286649/

On peut dire que ce vin est sans soufre ! Merlot sur élevage en amphore. Nous n’avons cette année soufré aucune vendange de blanc, et seulement un peu de soufre sur la dernière vendange de rouge (Cabernet sauvignon) qui avait un peu de pourriture grise, et sur laquelle nous n’avons pas pris de risque. Et on a sulfité ensuite les lots en cuve (après fermentation) pour la cuvée Entre amis, avec de très petites doses de soufre volcanique (Max 30 mg). Aucun soufre sur les cuvées en amphore et en barrique qui avaient une excellente qualité de vendange. On verra si on soufre un tout petit peu avant mise. Mais pour l’instant, pas besoin.

Description de la taille Dezeimeris en 1892. Déjà les principes de la taille douce et du respect du flux de sève. Un des grands principes est de faire en sorte que les inévitables plaies de taille ne nuisent pas au flux de sève. Donc de ne pas railler à ras le pied et sur un sarment, couper au plus loin du dernier bourgeon.

Nos cuvées parcellaires en blanc, s’élèvent doucement mais sûrement en barriques de chêne. Les fermentations en barriques (en levures naturelles) ont été plus lentes qu’en cuve. Certains lots présentent encore 7 ou 8 grammes de sucre résiduel. Il va falloir patiemment attendre le printemps, pour que les fermentations se terminent, maintenant.

Toujours un plaisir d’admirer l’architecture de la gare de Bordeaux.

Quand un surgreffage a parfaitement fonctionné, voilà ce que cela donne.

Sur cette partie de la plantation, l’eau s’est accumulée après les pluies. Les fèveroles ont dépéri avec des feuilles noircies. Les semis étaient beaux ici, mais ces sols travaillés pour les plantations ne sont pas encore en place et parviennent mal à drainer l’eau. Il faudra deux ou trois ans pour que nous obtenions le résultat escompté.

Qu’est ce que cela boit, ces amphores, presque 10% du volume s’est évaporé. C’est le cas sur les amphores fabriquées en 2019. Beaucoup moins sur celle fabriquée en 2018. Et très peu de pertes sur les amphores en grès. On fera le bilan au printemps en fonction de la qualité des vins après élevage.