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On n’est pas à l’avance sur cette parcelle tardive de cabernet-sauvignons sur l’îlot de Cazebonne. Il nous faut terminer le travail de sécaillage avant de pouvoir lier. Le secaillage consiste à changer les piquets abîmés, à retendre les fils de fer. Une fois ce travail annuel effectué, on peut attacher les astes aux fils de fer. Mais attention, les bourgeons sont fragiles à ce stade et on a vite fait d’en casser quelques uns. Heureusement que les pluies de derniers jours ont redonné de la souplesse aux baguettes qui sont alors moins cassantes. On aurait dû terminer plus tôt, mais les travaux à la vigne s’enchaînent et on fait souvent comme on peut. Promis, l’année prochaine, on fera mieux (Bon c’est vrai, on dit cela tous les ans). Et puis, il va falloir s’attaquer à l’herbe pour ne pas se laisser envahir. En tout cas, les sols sont ici bien vivants et ont très allègrement absorbés les 60mm de pluie que l’on a reçu.

Voilà le mini-pulvérisateur qui va nous permettre d’intervenir sur la parcelle des Cluchets. Une parcelle où les rangs sont espacés de 1,5m alors que le reste de la propriété est à 1,8m voire à 2m. Hâte de goûter ces cabernet-sauvignons en septembre.

Benjamin bricole pour réparer la pompe d’un vieux pulvérisateur. Il va nous permettre de traiter dans une jolie parcelle de cabernet-sauvignon que l’on vient de reprendre mais dont les rangs sont plantés à 1,5m d’espacement. Donc pour cette parcelle, il nous faut un tracteur et un pulvériseur spécifique ! Et on allait pas acheter du neuf, donc on a trouvé de jolies antiquités ! Mais ces cabernet-sauvignons de vieilles vignes nous promettent d’excellents résultats. Donc il faut ce qu’il faut !

Savez vous de quoi il s’agit ?

Ah la fleur de trèfles et ses sucs incomparables ! Cela vous rappelle des souvenirs ?

Magnifique les nervures d’une feuille ! Savoir s’émerveiller, toujours.