Le botrytis

David a vendange hier ses sémillons à Mounissens pour élaborer un liquoreux dont il a le secret. Une faible récolte mais d’excellente qualité. Il a dû beaucoup trier. Il y a aura cette année peut être deux barriques !

Le botrytis est bien là qui rode. Vendanger pas encore mûr sur cette parcelle ou laisser le botrytis se développer ? Choix cornélien. On va surveiller heure par heure, mais pour l’instant, on préfère attendre. Le botrytis reste encore très localisé mais cela peut aller vite avec la pluie que l’on a reçue.

Botrytis ou pourriture grise ? Difficile equilibre. Le premier peut donner de sublimes liquoreux. Il se nourrrit de l’eau dans les raisins et concentre ainsi les baies en sucres et en arôme. La douzième condamne irrémédiablement les baies qui commencent dès lors à sentir le vinaigre. Pas toujours simple à l’oeil De différencier l’un de l’autre, mais pas d’erreur possible au nez ou en bouche. Photo prise le 20 octobre.

Vendanges à Mounissens, chez David et Agnes. La vendange est en quantité faible, mais les semillon sont superbes, bien marqués par le botrytis.