Pas de journée sans vendanger pour la semaine à venir. 9 hectares de blancs à rentrer au total. On a fait le tour vendredi de toutes les parcelles, îlot par îlot, pour voir ce qui était mûr et ce qui pouvait encore attendre. L’année est surprenante par les écarts de maturité que l’on constate. Dès demain matin, on sera sur le pied de guerre pour rentrer les parcelles plus avancées et on enchaînera jusqu’à vendredi. Il devrait nous rester alors qu’une seule parcelle de sauvignon (1 ha), qui prend son temps sur des sols argilo-calcaires plus tardifs. La tournée de vendredi s’est révélée passionnante à plusieurs titres. D’abord, parce qu’elle nous permet d’ajuster au mieux notre plan de vendange et de choisir les raisins qui vont servir à l’élaboration des cuvées que nous prévoyons. Mais également, pour la première année, nous pouvons vendanger une récolte normale et cela nous permet d’identifier pour l’avenir les parcelles et îlots au plus grand potentiel. Il est parfois impressionnant de constater à quel point les raisins au sud d’une parcelle goûtent bien mieux que ceux issus de la partie sud de la parcelle. 100m d’écarts peuvent faire une grosse différence et souvent on constate que les sols ne sont plus les mêmes, que la grave affleure. Les raisins prennent alors des notes miellées savoureuses. Pour en tirer le meilleur, la vendange à la machine n’est alors pas possible. Il faut envoyer une équipe de vendangeurs pour aller récolter et isoler des raisins ´sudistes’ qu’il serait dommage d’assembler dans une cuvée générique. L’année prochaine, on travaillera à confirmer nos intuitions. Peut-être que ces observations ne sont qu’une conséquence de ce millésime si particulier (comme tous les millésimes d’ailleurs). Grande première pour nous que ce travail d’identification des terroirs. Excusez moi par avance du terme, mais putain quel pied !

Pas de journée sans vendanger pour la semaine à venir. 9 hectares de blancs à rentrer au total. On a fait le tour vendredi de toutes les parcelles, îlot par îlot, pour voir ce qui était mûr et ce qui pouvait encore attendre. L’année est surprenante par les écarts de maturité que l’on constate. Dès demain matin, on sera sur le pied de guerre pour rentrer les parcelles plus avancées et on enchaînera jusqu’à vendredi. Il devrait nous rester alors qu’une seule parcelle de sauvignon (1 ha), qui prend son temps sur des sols argilo-calcaires plus tardifs. La tournée de vendredi s’est révélée passionnante à plusieurs titres. D’abord, parce qu’elle nous permet d’ajuster au mieux notre plan de vendange et de choisir les raisins qui vont servir à l’élaboration des cuvées que nous prévoyons. Mais également, pour la première année, nous pouvons vendanger une récolte normale et cela nous permet d’identifier pour l’avenir les parcelles et îlots au plus grand potentiel. Il est parfois impressionnant de constater à quel point les raisins au sud d’une parcelle goûtent bien mieux que ceux issus de la partie sud de la parcelle. 100m d’écarts peuvent faire une grosse différence et souvent on constate que les sols ne sont plus les mêmes, que la grave affleure. Les raisins prennent alors des notes miellées savoureuses. Pour en tirer le meilleur, la vendange à la machine n’est alors pas possible. Il faut envoyer une équipe de vendangeurs pour aller récolter et isoler des raisins ´sudistes’ qu’il serait dommage d’assembler dans une cuvée générique. L’année prochaine, on travaillera à confirmer nos intuitions. Peut-être que ces observations ne sont qu’une conséquence de ce millésime si particulier (comme tous les millésimes d’ailleurs). Grande première pour nous que ce travail d’identification des terroirs. Excusez moi par avance du terme, mais putain quel pied !

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