Avoir des sols vivants

Au total, vendredi, nous avons réalisé une dizaine de fosses, qui nous ont permis de récupérer des prélèvements pour des analyses de sols, mais aussi de comprendre pourquoi, sur certaines parcelles, le sol ne fonctionne pas bien. On a souvent retrouvé des zones de compaction du sol entre 50 et 80 centimètres de profondeur. Il va falloir que l’on décompacte, que l’on continue nos apports de matière organique, pour restaurer des sols vivants. Les analyses des sols nous permettront de compléter par les carences du sol en certains éléments essentiels, notamment en calcaires.

On a creusé des fosses vendredi, dans nos parcelles où les vignes sont le plus en souffrance. Comprendre la structure des sols, faire des analyses de ceux ci, vérifier l’enracinement des vignes... Analyser, comprendre... pour prendre les meilleures décisions dans les prochaines années.

Les radis fourragers ont des vertus en terme de décompactage des sols. Une très bonne solution pour des sols biens vivants.

On passe avant l’hiver pour épandre des fumiers compostés. 10 tonnes par hectares de fumier. On continue le travail de fond de reconstitution des humus sur nos sols de Graves. Les progrès sont au rendez vous : nous sommes passé de 0,7% de matière organique à 1,7%. Le travail n’est pas terminé. Il ne faut rien lâcher.

On sous-sole nos parcelles les plus poussives. Il s’agit d’enfoncer une lame verticale dans le sol pour drainer et aérer les sols tassés qui n’ont pas été sous-solés depuis une dizaine d’année. On n’a pu descendre qu’à 30 ou 40 centimètres, mais toujours cela de pris.

Nos semis de fèveroles sont très (très) bien partis. Une bonne nouvelle pour notre millésime... 2021. Et oui, pas de répit pour les braves, la vendange à peine rentrée, il nous a fallu chausser et semer, avant les pluies qui arrivent de plus en plus tôt. Si on rate la fenêtre de tir, impossible de semer ensuite.

Nos semis effectués juste après les vendanges lèvent déjà. Il nous reste une dizaine d’hectares à semer pour nos couverts végétaux. Après les pluies du week-end, on va maintenant attendre une fenêtre de tir que cela sèche. En tout cas, ce qui est pris, est pris. On a pu chausser et semer les deux tiers de nos surfaces. Une bonne base pour préparer sereinement le millésime 2021.