Les blés anciens

Des variétés de blés anciens de Gironde, semées sur une parcelle en jachère en attendant nos futures plantations de cépages oubliés en 2021.

Une pousse de blés anciens, qui a regermé après la récolte du mois de juillet et qui nous donne un épi au cœur de l’hiver. On vous souhaite une très bonne année 2020, sous le signe du vin !

Quel bonheur de retrouver à Paris du pain réalisé avec du blé rouge de Bordeaux. A la boulangerie Auger, boulevard de Charonne. C’est l’une des variétés anciennes de blés que l’on sème dans nos vignes et dans nos jachères.

Feuilles d’automne dans les blés anciens.

Nos semis de blés anciens ont été un succès. On a semé à temps, avant les pluies. Ces parcelles sont destinées à la plantation de cépages oubliés en 2021. D’ici là, place à la régénération des sols.

La levée de nos semis de blés anciens est magnifique. On a semé 3 hectares. Pas de plantation l’année prochaine encore sur cette parcelle. On laisse la terre se reposer et on plantera quelques cépages oubliés ici, au printemps 2021. Dans l’intervalle, les semis de blés vont permettre de produire de la paille et ainsi fixer du carbone dans les sols.

On a semé nos parcelles en jachère du Maine. On a semé des variétés anciennes de blé, le blé que nous avions récolté l’année dernière. Avec ces blés, on va produire de la paille, qui permettra de stocker du carbone, indispensable à la reconstitution des humus. Pas de plantation de vignes sur cette parcelle l’année prochaine. On attendra 2021 pour laisser le sol se reposer.

C’est pas tout de moissonner nos blés anciens, il faut le nettoyer de toutes les impuretés laissées par la moissonneuse (à droite). On dispose désormais de 1400 kilos de semence que l’on utilisera l’année prochaine pour nos semis de couverts végétaux sur toute la propriété.

1400 kilos, voici le résultat de notre moisson de blés anciens. Sur 80 ares. Pas encore un exploit en terme de rendement. On fera mieux la prochaine fois !