Vendanges, clap de fin 🎬 ! Notre synthèse du millésime 2022. C’est une symphonie de cépages que nous avons pu goûter et vendanger pour la première fois cette année. Pour beaucoup, c’est à titre expérimental, pour comprendre lesquels vous nous apporter des solutions pour répondre au réchauffement climatique dans nos vignes. Et en cela, ce millésime est un test en grandeur nature. Les journées à plus de 35 degrés ont été très nombreuses (une vingtaine). Le baromètre a dépassé à deux reprises les 40 degrés. Cette année nous prouve que la vigne sait résister à la chaleur pour peu qu’elle ait un peu d’eau. Et nous avons été au final plutôt bien servi à Cazebonne. 80mm millimètres fin juin, 65mm après le 15 août et 30 millimètres fin septembre. Les pluies de juin nous ont permis de résister aux chaleurs de l’été, les pluies du mois d’août ont permis de finir la maturité des blancs et des cépages précoces et nous avons attendu sagement les dernières pluies pour finir la maturité des cépages tardifs et notamment du cabernet-sauvignon. Mais qu’est ce que nous a appris ce millésime au final ? D’abord comme on le disait plus haut, que la vigne aime la chaleur, mais qu’elle a quand même besoin d’un peu d’eau. Les années à venir risquent donc plus de nous pénaliser par leurs faibles pluviométries que par les chaleurs annoncées. Que certains cépages bloquent totalement en cas de températures excessives : c’est le cas du cabernet franc, de la muscadelle… Que les jeunes vignes (et ce n’est pas une surprise) sont les premières à souffrir de ces températures excessives. Que le merlot nous surprend par sa capacité à encaisser ces stress, même s’il nous donne des degrés élevés. Que le cabernet-sauvignon s’est parfaitement épanoui, mais qu’il faut savoir être patient pour le vendanger. Enfin, que tous les cépages oubliés ne sont pas adaptés au réchauffement climatique, mais que certains excellent en nous donnant des degrés peu élevés (12-12,5) et de belles acidités pour des raisins mûrs. On va continuer à observer, noter, archiver pour essayer à notre humble mesure de trouver quelques premières solutions. Nous avons vendangé cette année : Blanc Auba, Sémillon, Blanc verdet, Sauvignon, Sauvignon gris, Muscadelle, Sauvignonasse, Prueras, pour les blancs. Et pour les rouges : Cabernet-Sauvignon, Cabernet franc, Merlot, Malbec, Petit verdot, Carménère, Fer, Petit pejac, Gros cabernet, Gros verdot, Penouille, Mancin, Bouchalès, Castets, Saint-Macaire, Jurançon noir, Béquignol. On va maintenant laisser la vigne se reposer pour lui laisser le temps de nous proposer un millésime 2023 que l’on espère plus tranquille.

Vendanges, clap de fin 🎬 ! Notre synthèse du millésime 2022. C’est une symphonie de cépages que nous avons pu goûter et vendanger pour la première fois cette année. Pour beaucoup, c’est à titre expérimental, pour comprendre lesquels vous nous apporter des solutions pour répondre au réchauffement climatique dans nos vignes. Et en cela, ce millésime est un test en grandeur nature. Les journées à plus de 35 degrés ont été très nombreuses (une vingtaine). Le baromètre a dépassé à deux reprises les 40 degrés. Cette année nous prouve que la vigne sait résister à la chaleur pour peu qu’elle ait un peu d’eau. Et nous avons été au final plutôt bien servi à Cazebonne. 80mm millimètres fin juin, 65mm après le 15 août et 30 millimètres fin septembre. Les pluies de juin nous ont permis de résister aux chaleurs de l’été, les pluies du mois d’août ont permis de finir la maturité des blancs et des cépages précoces et nous avons attendu sagement les dernières pluies pour finir la maturité des cépages tardifs et notamment du cabernet-sauvignon. Mais qu’est ce que nous a appris ce millésime au final ? D’abord comme on le disait plus haut, que la vigne aime la chaleur, mais qu’elle a quand même besoin d’un peu d’eau. Les années à venir risquent donc plus de nous pénaliser par leurs faibles pluviométries que par les chaleurs annoncées. Que certains cépages bloquent totalement en cas de températures excessives : c’est le cas du cabernet franc, de la muscadelle… Que les jeunes vignes (et ce n’est pas une surprise) sont les premières à souffrir de ces températures excessives. Que le merlot nous surprend par sa capacité à encaisser ces stress, même s’il nous donne des degrés élevés. Que le cabernet-sauvignon s’est parfaitement épanoui, mais qu’il faut savoir être patient pour le vendanger. Enfin, que tous les cépages oubliés ne sont pas adaptés au réchauffement climatique, mais que certains excellent en nous donnant des degrés peu élevés (12-12,5) et de belles acidités pour des raisins mûrs. On va continuer à observer, noter, archiver pour essayer à notre humble mesure de trouver quelques premières solutions. Nous avons vendangé cette année : Blanc Auba, Sémillon, Blanc verdet, Sauvignon, Sauvignon gris, Muscadelle, Sauvignonasse, Prueras, pour les blancs. Et pour les rouges : Cabernet-Sauvignon, Cabernet franc, Merlot, Malbec, Petit verdot, Carménère, Fer, Petit pejac, Gros cabernet, Gros verdot, Penouille, Mancin, Bouchalès, Castets, Saint-Macaire, Jurançon noir, Béquignol. On va maintenant laisser la vigne se reposer pour lui laisser le temps de nous proposer un millésime 2023 que l’on espère plus tranquille.

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