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Les vendanges s’approchent de la fin.
La semaine prochaine, il nous restera à rentrer les cépages tardifs : Mancin, Petit Verdot,...
Les vendanges s’approchent de la fin.
La semaine prochaine, il nous restera à rentrer les cépages tardifs : Mancin, Petit Verdot, Carménère…
Aujourd’hui, c’était le tour du Saint-Macaire que l’on a pu pousser cette année jusqu’à sa juste maturité. Hâte de le goûter après vinification pour retrouver ses notes caractéristiques de framboise et de cacao. Avec toujours cette pointe de fraîcheur.
Le millésime continue à être maigre en quantité mais prometteur en qualité.
À suivre…
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Ou comment Paris est devenu la ville lumière !
Le nom de Gabriel Nicolas de La Reynie (1625-1709) est resté dans l’Histoire comme celui du...
Ou comment Paris est devenu la ville lumière !
Le nom de Gabriel Nicolas de La Reynie (1625-1709) est resté dans l’Histoire comme celui du premier lieutenant général de police de Paris, nommé par Louis XIV.
Il fit poser les premières lanternes pour éclairer la capitale. C’est ainsi que Paris est devenu la ‘Ville Lumière’. Il organisa aussi la lutte contre le crime et instruisit la célèbre Affaire des poisons.
Mais ce que l’on sait moins… 🍇
C’est qu’à côté de ses responsabilités au cœur du pouvoir royal, La Reynie possédait des vignes et terres à Langon et Saint-Pierre-de-Mons, sur les lieux-dits Peyron, Respide. Héritées de sa belle-famille bordelaise, ces terres mêlaient prairies, forêts et vignes soigneusement entretenues. La Reynie était propriétaire de nos plus beaux terroirs (Peyron, Bouché) et ces parcelles étaient déjà à 100% occupées par la vigne en 1700. Signe que les grands terroirs ne datent pas d’hier !
De là à dire que grâce à Cazebonne, Paris est devenu la ville lumière, il n’y a qu’un pas ! moins
Ravi d’avoir pu échanger avec Guillaume Le Nagard dans le cadre de cette enquête qu’il a effectuée pour le magazine Notre Temps, sur les...
Ravi d’avoir pu échanger avec Guillaume Le Nagard dans le cadre de cette enquête qu’il a effectuée pour le magazine Notre Temps, sur les vignerons qui réinventent leur métier pour répondre aux crises que nous vivons : réchauffement climatique, baisse de la consommation de vins.
Nous sommes convaincu que notre patrimoine ampélographique peut être d’une grande aide en proposant des vins moins alcoolisés, avec des équilibres et fraîcheur plus marquée.
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Du Castets et du Sémillon sur un même pied de vigne. Comment est ce possible ?
Nous avons sur-greffé en 2019 cette parcelle de Sémillon...
Du Castets et du Sémillon sur un même pied de vigne. Comment est ce possible ?
Nous avons sur-greffé en 2019 cette parcelle de Sémillon avec du Castets et du Mancin. Ici la greffe a bien prise (Castets), mais le pied a mal été épampré des repousses de sémillon. Du coup le pied donne récolte aux deux cépages en même temps.
Cela nous demande juste de passer deux fois pour les vendanges.
En attendant de regreffer définitivement les derniers pieds de sémillon.
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Charles, tu vas nous manquer.
Petite pause dans les vendanges pour t’accompagner dans ta dernière demeure.
Il y a quelques jours tu me...
Charles, tu vas nous manquer.
Petite pause dans les vendanges pour t’accompagner dans ta dernière demeure.
Il y a quelques jours tu me laissais ce message :
´ Ce sera la meilleure récolte faite avec amour de son métier avec des belles personnes je vous souhaite longue vie et la santé 🍾 ´
On te la dédie cette récolte mais on aurait préféré que tu nous accompagnes encore sur quelques unes !
Putain de cancer !
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27 août : on a attaqué les vendanges de blancs. Peu de volumes, les baies sont minuscules. La faute à la quasi absence de pluies depuis le...
27 août : on a attaqué les vendanges de blancs. Peu de volumes, les baies sont minuscules. La faute à la quasi absence de pluies depuis le 10 juin.
Mais la qualité est au rendez vous. Des degrés contenus (un peu plus de 13), des acidités préservées, une vendange très saine, de bons niveaux d’azote dans les moûts (plus de 200).
Il n’y aura pas d’entre amis blancs cette année faute de volumes. Du Grand vin, de l’Argile ocre, peut être un peu de Comme en 1900.
Les vins ont été débourbés légèrement et les vins ont été entonnés pour fermentation en barrique. Les levures indigènes vont maintenant faire leur travail et on va suivre cela comme le lait sur le feu.
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Sur ce pied de sémillon, toutes les grappes ressemblent à cela. Des gros grains, des plus petits…
Et tous mûrissent doucement mais...
Sur ce pied de sémillon, toutes les grappes ressemblent à cela. Des gros grains, des plus petits…
Et tous mûrissent doucement mais surement.
La vigne nous réserve des surprises.
En tout cas, les maturités avancent.
On commence mardi 26 août. Jour pour jour la même date qu’en 2022. Année précoce également.
Mais il semble que les équilibres soient meilleurs cette année avec des acidités mieux préservées, mais également un peu plus de degré.
Par contre, il y aura certainement moins de jus. L’été sans pluies est passé par là.
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Les grands terroirs ne datent pas d’hier ! En reprenant le domaine en 2017, j’avais bien trouvé quelques traces...
Les grands terroirs ne datent pas d’hier ! En reprenant le domaine en 2017, j’avais bien trouvé quelques traces d’un messire de Castelnau propriétaire du domaine en 1700. Mais guère plus d’informations. Au mois de juin, j’ai fait la connaissance de Loïc Mansencal, historien, et passionné de l’histoire locale. Il a mis à ma disposition quelques documents qui me permettent de reconstituer l’histoire du domaine. Ecoutez bien ! 👉 Du côté des terroirs de Cazebonne : bien avant 1700, la propriété appartenait à la famille de Castelnau, avocats, maires de Langon et notables de Guyenne. Pierre de Castelnau (1676-1740), maire de Langon, habitait et mourut dans la demeure familiale à Cazebonne. Ses descendants, dont François de Castelnau (1706-1766), ont perpétué le nom de Cazebonne au fil des générations. 👉 Côté Peyron : ces terres furent au XVIIᵉ siècle celles de Gabriel Nicolas de La Reynie (1625-1709), premier lieutenant général de police de Paris nommé par Louis XIV. Celui qui éclaira les rues de Paris, lutta contre le crime organisé et instruisit la célèbre Affaire des poisons. Son éclairage des rues de Paris valut à Paris le qualificatif de ‘Ville lumière’ ! 👉 Côté Bouché, Darche : les parcelles étaient 100% occupées par la vigne, montrant la qualité de ces terroirs historiques. Si on remonte un peu plus loin, on retrouve par le testament de Jean de Grely, que 41739 tonneaux furent embarqués à Langon en l'an 1312 pour être exportés. J’aime imaginer (et c’est d’ailleurs fort probable) que les vins de Cazebonne et Peyron faisaient partie de la cargaison. Nous replantons ici l’ensemble des cépages qui ont existé autrefois. C’est notre façon de renouer avec l’histoire.