On ressort regonflé à bloc des Rencontres Internationales de l’Agriculture du Vivant. D’abord, cela nous conforte dans nos pratiques. Il faut reconstituer de toute urgence le complexe argile-humique des sols. Les témoignages d’agriculteurs américains, tunisiens, brésiliens, nous donnent un immense signe d’espoir. Nous pouvons très rapidement reconstituer des sols vivants dans l’agriculture. La base préalable est de travailler sur des couverts végétaux permanents, avec le plus de variété possible dans ces semis. Nous semions déjà fèveroles, trèfles et céréales anciennes. Nous allons encore ajouter l’année prochaine de nouvelles variétés de semences : seigle, avoine, sarrasin, trèfle d’Alexandrie... la nature n’aime pas la monoculture. Nous semions un rang sur deux, nous allons certainement aussi semer sur tous les rangs. La contrainte pour nous était le passage du tracteur (un rang sur 2) et l’évacuation des sarments en hiver. Il faut que l’on trouve une solution. Nous mettions par ailleurs une quantité de semences de 150 kilos par hectare. Ces retours d’experience nous apprennent que l’on peut aller plus loin, jusqu’a 220-230 kilos par hectare. Faire des couverts sur tous les rangs, augmenter le poids de semence à l’hectare, travailler à la dégradation de nos sarments à même nos sols (en contrant les maladies de bois), on vient de comprendre que l’on avait encore des leviers pour des sols toujours plus vivants, pour avoir une vigne en meilleure santé et donc plus résistante. Et tout cela, au final pour produire de meilleurs jus, des vins vivants que nous serons fiers de vous présenter.

On ressort regonflé à bloc des Rencontres Internationales de l’Agriculture du Vivant. D’abord, cela nous conforte dans nos pratiques. Il faut reconstituer de toute urgence le complexe argile-humique des sols. Les témoignages d’agriculteurs américains, tunisiens, brésiliens, nous donnent un immense signe d’espoir. Nous pouvons très rapidement reconstituer des sols vivants dans l’agriculture. La base préalable est de travailler sur des couverts végétaux permanents, avec le plus de variété possible dans ces semis. Nous semions déjà fèveroles, trèfles et céréales anciennes. Nous allons encore ajouter l’année prochaine de nouvelles variétés de semences : seigle, avoine, sarrasin, trèfle d’Alexandrie... la nature n’aime pas la monoculture. Nous semions un rang sur deux, nous allons certainement aussi semer sur tous les rangs. La contrainte pour nous était le passage du tracteur (un rang sur 2) et l’évacuation des sarments en hiver. Il faut que l’on trouve une solution. Nous mettions par ailleurs une quantité de semences de 150 kilos par hectare. Ces retours d’experience nous apprennent que l’on peut aller plus loin, jusqu’a 220-230 kilos par hectare. Faire des couverts sur tous les rangs, augmenter le poids de semence à l’hectare, travailler à la dégradation de nos sarments à même nos sols (en contrant les maladies de bois), on vient de comprendre que l’on avait encore des leviers pour des sols toujours plus vivants, pour avoir une vigne en meilleure santé et donc plus résistante. Et tout cela, au final pour produire de meilleurs jus, des vins vivants que nous serons fiers de vous présenter.
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