Bilan des vendanges à mi-parcours. Les blancs sont pratiquement tous rentrés. Il nous reste juste quelques pieds de Prueras, Blanc Vert et Blanc Auba, trois cépages historiques tardifs que nous allons laisser mûrir 8-10 jours, pour comprendre ce qu’ils donnent si l’on pousse la maturité (en particulier le Blanc auba). Nous avons une belle récolte de blancs : en quantité moyenne (35hl contre 58hl autorisés dans les Graves), et très saine en terme de qualité. Nous avons pu isoler nos terroirs les plus qualitatifs (Peyron, Peyrous et Bouché) pour effectuer des fermentations en amphore et barrique. Ces lots nous serviront à élaborer nos cuvées parcellaires et notre Grand Vin Blanc. Les vendanges se sont déroulées entre le 26 août et le 7 septembre. Les degrés sont restés raisonnables avec les plus jolis lots autour de 13 degrés. Les pH sont corrects ; entre 3,4 et 3,5 ce qui correspond au profil que l’on recherche (des raisins mûrs, sans excès). Les fermentations se sont très bien déroulées avec pratiquement plus de sucre. Il nous reste à finir les fermentations sur les derniers lots vendangés. En terme de cuvées, nous allons cette année pouvoir nous amuser, avec en sus des cuvées citées plus haut, et vous proposer un Petnat issu de Sémillon, un vin de macération issu d’un assemblage de Sauvignon et Sémillon, et des mono-cépages sur le fruit (Sauvignon et Sémillon) sur lesquels on a pris quelques libertés de vinification. Pour les rouges, on a hésité à débuter les Merlots en cette fin de semaine, mais on a décidé d’attendre. On espère quelques pluies qui pourraient aider à patiner les tannins, mais la météo est capricieuse, donc c’est pas gagné de ce côté là. On fait le tour complet demain pour déterminer quel îlot on rentre quel jour. Du côté des cépages oubliés, on est comme des gamins. Goûter pour la première fois des cépages qui pour certains d’entre eux n’ont pas été goûté depuis un siècle. On a fait vendredi une analyse sur chaque cépage sur chaque îlot (une vingtaine de prélèvements !). Les résultats sont très surprenants. Des cépages qui ont totalement bloqué avec le stress hydrique, d’autres qui y sont restés insensibles avec des degrés et acidités équilibrées. Des cépages réputés faibles au 19eme siècle qui nous donne déjà 13 degrés avec une malique à 2. Je parle ici de la Penouille que la littérature décrit comme ‘mou, plat, sans intérêts. Pour vendanger, cela va être un jeu d’équilibriste : essayer de récolter à la bonne date chaque cépage, pour pouvoir faire des micros-vinifications qui vont être riches d’enseignements. En tout cas, cette année encore, le Mancin révèle toutes ses qualités organoleptiques, mais également des équilibres bluffant entre alcool et acidité. On devrait le récolter vers la fin septembre et il fera assurément partie de l’assemblage de notre grande cuvée : Comme en 1900. Affaire à suivre. En photo, une grappe de Castets, cépage qui a lui un comportant très différent en fonction des îlots, mais qui globalement a mal résisté aux chaleurs et stress hydriques.

Bilan des vendanges à mi-parcours. Les blancs sont pratiquement tous rentrés. Il nous reste juste quelques pieds de Prueras, Blanc Vert et Blanc Auba, trois cépages historiques tardifs que nous allons laisser mûrir 8-10 jours, pour comprendre ce qu’ils donnent si l’on pousse la maturité (en particulier le Blanc auba). Nous avons une belle récolte de blancs : en quantité moyenne (35hl contre 58hl autorisés dans les Graves), et très saine en terme de qualité. Nous avons pu isoler nos terroirs les plus qualitatifs (Peyron, Peyrous et Bouché) pour effectuer des fermentations en amphore et barrique. Ces lots nous serviront à élaborer nos cuvées parcellaires et notre Grand Vin Blanc. Les vendanges se sont déroulées entre le 26 août et le 7 septembre. Les degrés sont restés raisonnables avec les plus jolis lots autour de 13 degrés. Les pH sont corrects ; entre 3,4 et 3,5 ce qui correspond au profil que l’on recherche (des raisins mûrs, sans excès). Les fermentations se sont très bien déroulées avec pratiquement plus de sucre. Il nous reste à finir les fermentations sur les derniers lots vendangés. En terme de cuvées, nous allons cette année pouvoir nous amuser, avec en sus des cuvées citées plus haut, et vous proposer un Petnat issu de Sémillon, un vin de macération issu d’un assemblage de Sauvignon et Sémillon, et des mono-cépages sur le fruit (Sauvignon et Sémillon) sur lesquels on a pris quelques libertés de vinification. Pour les rouges, on a hésité à débuter les Merlots en cette fin de semaine, mais on a décidé d’attendre. On espère quelques pluies qui pourraient aider à patiner les tannins, mais la météo est capricieuse, donc c’est pas gagné de ce côté là. On fait le tour complet demain pour déterminer quel îlot on rentre quel jour. Du côté des cépages oubliés, on est comme des gamins. Goûter pour la première fois des cépages qui pour certains d’entre eux n’ont pas été goûté depuis un siècle. On a fait vendredi une analyse sur chaque cépage sur chaque îlot (une vingtaine de prélèvements !). Les résultats sont très surprenants. Des cépages qui ont totalement bloqué avec le stress hydrique, d’autres qui y sont restés insensibles avec des degrés et acidités équilibrées. Des cépages réputés faibles au 19eme siècle qui nous donne déjà 13 degrés avec une malique à 2. Je parle ici de la Penouille que la littérature décrit comme ‘mou, plat, sans intérêts. Pour vendanger, cela va être un jeu d’équilibriste : essayer de récolter à la bonne date chaque cépage, pour pouvoir faire des micros-vinifications qui vont être riches d’enseignements. En tout cas, cette année encore, le Mancin révèle toutes ses qualités organoleptiques, mais également des équilibres bluffant entre alcool et acidité. On devrait le récolter vers la fin septembre et il fera assurément partie de l’assemblage de notre grande cuvée : Comme en 1900. Affaire à suivre. En photo, une grappe de Castets, cépage qui a lui un comportant très différent en fonction des îlots, mais qui globalement a mal résisté aux chaleurs et stress hydriques.
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