Connaissez vous la pardotte ? La parde fait son apparition dès 1736 dans les écrits de l’Abbé Bellet. Sa présence est confirmée dans nos vignes par Jean-Baptiste de Secondat, en 1785, même s’il classe ce cépage comme mauvais. Elle est présente également à Bazas (Grande parde et Petite Parde), dans les inventaires de Dupré de Saint-Maur (1784). Le Comte Odart ne l’apprécie pas beaucoup non plus, mais y fait mention. Le Féret y fait mention en 1878, sous le nom de Pignon, en temps que cépage ordinaire. G. Bord, en 1932, confirme sa présence dans les vignes du bordelais en tant que cépage secondaire. Ce cépage a donc porté de nombreuses identités. S’il était bien dénommé Pardotte vers Cadillac et Langon, il pouvait aussi s’appeler Parde ou Petite Parde (Blanquefort et Graves), Sauvignon rouge (à Saint-Macaire) ou Gros Machouquet (Ambés et Montferrand), même si sous ce dernier nom, Jean Bisson nous précise en 1957, qu’il s’agissait certainement du Castets. Le cépage sera autorisé en 1935, en temps que cépage secondaire dans les décrets d’appellation de Bordeaux. Ce cépage était répandu en Gironde, et Bisson nous précise qu'il pouvait représenter jusqu’au quart de l’encépagement rouge des Graves, du Réolais, du Bas-Médoc, des Premières Côtes, et peut-être du Bourgeais-Blayais. C’est un cépage vigoureux, qui produit beaucoup et qui est résistant à la coulure. Il faut le tailler court, pour obtenir une vendange saine et mûre. Il débourre en même temps que le Cabernet-franc et fleurit, une semaine après le merlot. Ce cépage, de maturité de deuxième époque tardive (un peu avant le Cabernet-Sauvignon), avait un peu de mal à arriver à maturité, notamment quand le pied était trop chargé en raisins. Le cépage est relativement résistant au mildiou, mais plus sensible à l’oïdium. Il est à noter que le Château Haut-Bailly, conservait encore, il y a peu, quelques vieux pieds de Pardotte dans une parcelle. Le cépage a été replanté par Liber Pater, ainsi que Château Cazebonne. On produit à partir de ce cépage des vins peu corsés, peu colorés, susceptibles d’acquérir de la finesse en vieillissant. Ce cépage servait certainement autrefois à alléger les vins du Bas-Médoc, trop corsés et trop durs. On ne connaît pas les parents génétiques de ce cépage.

Connaissez vous la pardotte ? La parde fait son apparition dès 1736 dans les écrits de l’Abbé Bellet. Sa présence est confirmée dans nos vignes par Jean-Baptiste de Secondat, en 1785, même s’il classe ce cépage comme mauvais. Elle est présente également à Bazas (Grande parde et Petite Parde), dans les inventaires de Dupré de Saint-Maur (1784). Le Comte Odart ne l’apprécie pas beaucoup non plus, mais y fait mention. Le Féret y fait mention en 1878, sous le nom de Pignon, en temps que cépage ordinaire. G. Bord, en 1932, confirme sa présence dans les vignes du bordelais en tant que cépage secondaire. Ce cépage a donc porté de nombreuses identités. S’il était bien dénommé Pardotte vers Cadillac et Langon, il pouvait aussi s’appeler Parde ou Petite Parde (Blanquefort et Graves), Sauvignon rouge (à Saint-Macaire) ou Gros Machouquet (Ambés et Montferrand), même si sous ce dernier nom, Jean Bisson nous précise en 1957, qu’il s’agissait certainement du Castets. Le cépage sera autorisé en 1935, en temps que cépage secondaire dans les décrets d’appellation de Bordeaux. Ce cépage était répandu en Gironde, et Bisson nous précise qu'il pouvait représenter jusqu’au quart de l’encépagement rouge des Graves, du Réolais, du Bas-Médoc, des Premières Côtes, et peut-être du Bourgeais-Blayais. C’est un cépage vigoureux, qui produit beaucoup et qui est résistant à la coulure. Il faut le tailler court, pour obtenir une vendange saine et mûre. Il débourre en même temps que le Cabernet-franc et fleurit, une semaine après le merlot. Ce cépage, de maturité de deuxième époque tardive (un peu avant le Cabernet-Sauvignon), avait un peu de mal à arriver à maturité, notamment quand le pied était trop chargé en raisins. Le cépage est relativement résistant au mildiou, mais plus sensible à l’oïdium. Il est à noter que le Château Haut-Bailly, conservait encore, il y a peu, quelques vieux pieds de Pardotte dans une parcelle. Le cépage a été replanté par Liber Pater, ainsi que Château Cazebonne. On produit à partir de ce cépage des vins peu corsés, peu colorés, susceptibles d’acquérir de la finesse en vieillissant. Ce cépage servait certainement autrefois à alléger les vins du Bas-Médoc, trop corsés et trop durs. On ne connaît pas les parents génétiques de ce cépage.

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