Et si le Merlot blanc revenait sur le devant de la scène ? Article paru dans Sud-Ouest ce jour, à l’occasion de la mise en marche d’une cuvée de Merlot blanc par les frères Todeschini. Nous prévoyons d’en surgreffer au printemps dans notre parcelle conservatoire de Cazebonne. Pour en savoir plus sur ce cépage : Le Merlot Blanc est issu d’un croisement entre le Merlot et la Folle blanche, et non d’une mutation du merlot comme parfois évoqué dans la littérature. Ce cépage a été découvert en 1891 par M. Guinaudie, propriétaire à Lalande de Pomerol, qui aurait découvert ce cépage, lors d’une chasse en dehors du département. Il le baptisa Merlot blanc pour la ressemblance de la feuille et la sensibilité de la grappe aux attaques du mildiou. Le pépiniériste Jean Elie travailla ensuite à sa propagation en Gironde, un cépage qui fut particulièrement apprécié pour sa régularité de production. C’est un cépage productif, avec un degré alcoolique supérieur à l’ugni blanc. Ses grappes sont compactes, ce qui le rend sensible à la pourriture. Son débourrement est précoce, ce qui le rend sensible aux gelées printanières. En terme de maturité, il est de deuxième époque tardive. Le Merlot blanc a été inscrit parmi la liste des cépages principaux de l’Entre-Deux-Mers dans le decrét de 1936. Les cépages principaux devaient représenter au minimum les deux tiers de l'assemblage final. Il devient un cépage secondaire dans les années 1950, avant de disparaître totalement de la plupart des décrets d’appellation bordelais. Encore autorisé en Bordeaux si moins de 30% de l’assemblage.

Et si le Merlot blanc revenait sur le devant de la scène ? Article paru dans Sud-Ouest ce jour, à l’occasion de la mise en marche d’une cuvée de Merlot blanc par les frères Todeschini. Nous prévoyons d’en surgreffer au printemps dans notre parcelle conservatoire de Cazebonne. Pour en savoir plus sur ce cépage : Le Merlot Blanc est issu d’un croisement entre le Merlot et la Folle blanche, et non d’une mutation du merlot comme parfois évoqué dans la littérature. Ce cépage a été découvert en 1891 par M. Guinaudie, propriétaire à Lalande de Pomerol, qui aurait découvert ce cépage, lors d’une chasse en dehors du département. Il le baptisa Merlot blanc pour la ressemblance de la feuille et la sensibilité de la grappe aux attaques du mildiou. Le pépiniériste Jean Elie travailla ensuite à sa propagation en Gironde, un cépage qui fut particulièrement apprécié pour sa régularité de production. C’est un cépage productif, avec un degré alcoolique supérieur à l’ugni blanc. Ses grappes sont compactes, ce qui le rend sensible à la pourriture. Son débourrement est précoce, ce qui le rend sensible aux gelées printanières. En terme de maturité, il est de deuxième époque tardive. Le Merlot blanc a été inscrit parmi la liste des cépages principaux de l’Entre-Deux-Mers dans le decrét de 1936. Les cépages principaux devaient représenter au minimum les deux tiers de l'assemblage final. Il devient un cépage secondaire dans les années 1950, avant de disparaître totalement de la plupart des décrets d’appellation bordelais. Encore autorisé en Bordeaux si moins de 30% de l’assemblage.
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