Ce vin blanc de Graves vient de se voir refuser la participation au Trophée des Vins de Graves. Motif : il est inscrit Le Grand Vin sur l’étiquette, et la participation au Trophée n’est pas autorisée pour les cuvées spéciales, seule la cuvée principale celle du Château peut participer. La marque du Château doit être la mention unique, principale sur l’étiquette. Le fait d’avoir inscrit Le Grand Vin nous barre de fait l’admission au Concours. Je suis en total désaccord avec l’interprétation qui est faite de cette règle. Dans l’esprit, on demande au vigneron de présenter sa cuvée principale, pas une cuvée bodybuildée, bâtie pour être une bête à concours. Je comprends cela. Cette bouteille est conforme à cet esprit (ce n’est d’ailleurs pas ma cuvée la plus chère). Le vin a été élevé en barriques de chêne neuf, pendant un an, dans la pure tradition œnologique bordelaise. D’ailleurs, si on va plus loin dans l’interprétation de cette règle, il faudra interdire toutes les bouteilles portant la mention Grand vin de Bordeaux, ce qui exclurait de fait tous les candidats. En terme marketing, Bordeaux se meurt de ces règles, qui nous enferment dans un carcan, nous empêchent d’innover. Bordeaux, de manière consciente ou non, veut rester dans un entre soi, où chacun doit se conformer à des règles établies, immuables. C’est le contraire de ma définition de la vie. Est vivant ce qui peut évoluer, changer, muter. C’est de petits riens que naît la vie. Il est hors de question que le packaging de mes étiquettes soit contraint par de quelconques règles conformistes, mortifères. Par extension, Château Cazebonne ne pourra pas participer également au programme des Ambassadeurs des Vins de Graves. Je ne renonce pas pour autant à participer aux autres initiatives des vins de Graves. Je suis convaincu de la force du collectif sous réserve que le collectif accepte la différence de l’autre. J’ai appelé Dominique, notre président des vins de Graves, pour lui faire part de ma profonde déception de ne pouvoir participer à cette initiative collective. Après sa fin de non recevoir, il m’a invité à venir débattre en assemblée de ce point. Je prends date pour venir exposer ma vision, cette d’une démarche de communication plus ouverte, bienveillante, forte de nos sensibilités et de nos différences. Pour conclure, participer à ce trophée, c’était pour nous un moyen de présenter cette bouteille à des tiers, dans une dégustation à l’aveugle impartiale. En remplacement, je souhaiterais donc envoyer cette bouteille à 5 professionnels (cavistes, sommeliers…) pour qu’ils me disent ce qu’ils en pensent. En parallèle, mon frère Chef Damien, va également proposer à 5 amateurs de bonne chère de nous donner leur avis également. Ces feedbacks sont pour nous très riches. On en a besoin pour progresser. Qui veut bien nous donner son avis ?

Ce vin blanc de Graves vient de se voir refuser la participation au Trophée des Vins de Graves. Motif : il est inscrit Le Grand Vin sur l’étiquette, et la participation au Trophée n’est pas autorisée pour les cuvées spéciales, seule la cuvée principale celle du Château peut participer. La marque du Château doit être la mention unique, principale sur l’étiquette. Le fait d’avoir inscrit Le Grand Vin nous barre de fait l’admission au Concours. Je suis en total désaccord avec l’interprétation qui est faite de cette règle. Dans l’esprit, on demande au vigneron de présenter sa cuvée principale, pas une cuvée bodybuildée, bâtie pour être une bête à concours. Je comprends cela. Cette bouteille est conforme à cet esprit (ce n’est d’ailleurs pas ma cuvée la plus chère). Le vin a été élevé en barriques de chêne neuf, pendant un an, dans la pure tradition œnologique bordelaise. D’ailleurs, si on va plus loin dans l’interprétation de cette règle, il faudra interdire toutes les bouteilles portant la mention Grand vin de Bordeaux, ce qui exclurait de fait tous les candidats. En terme marketing, Bordeaux se meurt de ces règles, qui nous enferment dans un carcan, nous empêchent d’innover. Bordeaux, de manière consciente ou non, veut rester dans un entre soi, où chacun doit se conformer à des règles établies, immuables. C’est le contraire de ma définition de la vie. Est vivant ce qui peut évoluer, changer, muter. C’est de petits riens que naît la vie. Il est hors de question que le packaging de mes étiquettes soit contraint par de quelconques règles conformistes, mortifères. Par extension, Château Cazebonne ne pourra pas participer également au programme des Ambassadeurs des Vins de Graves. Je ne renonce pas pour autant à participer aux autres initiatives des vins de Graves. Je suis convaincu de la force du collectif sous réserve que le collectif accepte la différence de l’autre. J’ai appelé Dominique, notre président des vins de Graves, pour lui faire part de ma profonde déception de ne pouvoir participer à cette initiative collective. Après sa fin de non recevoir, il m’a invité à venir débattre en assemblée de ce point. Je prends date pour venir exposer ma vision, cette d’une démarche de communication plus ouverte, bienveillante, forte de nos sensibilités et de nos différences. Pour conclure, participer à ce trophée, c’était pour nous un moyen de présenter cette bouteille à des tiers, dans une dégustation à l’aveugle impartiale. En remplacement, je souhaiterais donc envoyer cette bouteille à 5 professionnels (cavistes, sommeliers…) pour qu’ils me disent ce qu’ils en pensent. En parallèle, mon frère Chef Damien, va également proposer à 5 amateurs de bonne chère de nous donner leur avis également. Ces feedbacks sont pour nous très riches. On en a besoin pour progresser. Qui veut bien nous donner son avis ?

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